Le vol dans Jonathan Livingston le goéland
LE VOL
Lisez d'abord ces extraits de Jonathan Livingston le goéland puis retrouvez les termes appartenant au champ lexical du vol.
« Battant des ailes de toutes ses forces, à une hauteur de trois cents mètres il se retournait pour piquer à tombeau ouvert vers les vagues, et il comprit alors pourquoi les goélands s’abstiennent de s’engager dans des piqués prolongés. En moins de sept secondes il atteignait les cent dix kilomètres à l’heure, vitesse à laquelle les ailes des goélands deviennent instables. P20 »
« La clé du problème, finit-il par penser en se séchant, doit résider dans la nécessité de garder les ailes immobiles aux grandes vitesses – c’est sans doute cela : battre des ailes jusqu’à quatre-vingt-dix puis les conserver immobiles ».P.21
« Il monta à six cents mètres, il tenta encore une fois de s’engager sur le dos et de piquer à la verticale, bec tendu, ailes totalement déployées et raidies à partir de l’instant où il dépassait quatre-vingts kilomètres à l’heure. Cela exigeait un terrible effort qui fut couronné de succès. En dix secondes Jonathan dépassa les cent trente-cinq kilomètres à l’heure, établissant ainsi un record mondial de vitesse pour goélands.
Il se hissa derechef à six cents mètres au-dessus de l’Océan sombre et, sans se laisser arrêter un seul instant par l’éventualité d’un échec, ou même de la mort, il plaqua, serrée, contre son corps, la partie antérieure de ses ailes, n’opposant à l’air que la mince lame de ses rémiges, et piqua à la verticale vers les flots. »
Charles-Paul Landon
Dédale et Icare
1799
Huile sur toile 54x44 cm
Alençon, Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle
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Le mugissement du vent devint monstrueux dans ses oreilles. Cent cinq, cent quarante-cinq, cent quatre-vingts kilomètres à l’heure, et toujours plus vite… La poussée du vent sur sa voilure à deux cents kilomètres à l’heure était maintenant bien moindre qu’elle ne l’avait été à cent cinq. Une minime torsion des extrémités de ses ailes lui permit de redresser à l’horizontale, volant au ras des vagues tel un gris boulet de canon sous la clarté de la lune. P28.29
Ses pensées étaient triomphales. « La vitesse limite ! Un goéland à trois cent soixante kilomètres à l’heure ! Quel exploit ! Quelle percée vers l’avenir ! » P.34
Il ne perdit pas son temps, ce jour-là, à causer avec les autres goélands, mais il vola bien après le coucher du soleil. Il découvrit le looping, le tonneau lent, le tonneau à facettes, la vrille inversée, la cabriole de la mouette, la roue. P.35
« Il cambra ses ailes » P.45
« Il replia ses ailes, et partit en piqué à deux cents kilomètres à l’heure. » P.46
« Il convertit la vitesse de sa chute libre en une chandelle qui lui permit d’enrouler un long tonneau lent vertical. » P.46
« Jonathan se remit à voler en palier, demeurant un bon moment silencieux. » P.46